|
| Accueil |
Créer un blog |
Accès membres |
Tous les blogs |
Meetic 3 jours gratuit |
Meetic Affinity 3 jours gratuit |
Rainbow's Lips |
Badoo |
[ Contacts/Adhésions/ Vie du mouvement ] [ Canton de Rouvroy - Méricourt - Drocourt + Bois Bernard (CACH) ] [ Canton d'Hénin Beaumont - Noyelles Godault ] [ Canton de Leforest - Evin Malmaison - Dourges - Courcelles lès Lens ] [ Canton de Montigny en Gohelle - Hénin Beaumont ouest ] [ Canton de Carvin Libercourt ] [ Canton de Courrières - Oignies ] [ Généralité ] [ TV/Radio/Vidéo/Net et autres médias ] [ TRIBUNE LIBRE ]
|
|
|
|
Des actes, pas des mots !
09/09/2010 21:33
Valeurs Actuelles, jeudi 9 septembre 2010
Le président de la République vient pour la énième fois de déclarer la “guerre” à la délinquance. Mais comment la gagner sans s’en donner les moyens ? Pour gagner la “guerre” contre la délinquance, il faut passer aux actes.
Il faut d’abord corriger les défaillances de la chaîne pénale qui, concrètement, ne punit plus efficacement les auteurs de violences. Par exemple, le récent jugement de Perpignan, où des délinquants, coupables de violences volontaires sur des policiers, ont été condamnés à six mois de prison dont cinq avec sursis. Un mois de prison ferme pour avoir roué de coups trois agents dépositaires de l’autorité publique, c’est peu cher payé !
Mais ce n’est pas tout… En vertu d’une récente réforme de la loi pénitentiaire, la condamnation à des peines allant jusqu’à deux ans se traduit automatiquement par… une dispense d’incarcération ! De fait, quand on lit dans la presse que monsieur X. a été condamné à dix-huit mois ferme, le dossier est transmis à un juge d’application des peines qui, mettant en pratique la loi, sans la présence de la victime, transformera l’incarcération en une peine alternative de six mois ou moins. Cela signifie que la petite criminalité est désormais certaine d’échapper à la prison ! C’est ainsi que, l’an dernier, 82 000 peines de prison ferme sont restées inexécutées…
Ensuite, il faut revoir le système français, le plus laxiste du monde, des remises de peine qui, cumulé avec les libérations conditionnelles, permet à un condamné purgeant une peine de dix ans de prison de sortir au bout de quatre ans et demi. Mais encore faudra-t-il créer un nombre suffisant de places de prison : à population équivalente, la Grande-Bretagne en possède 80 000, contre seulement 60 000 en France…
Troisièmement, il est impossible de juguler la délinquance tant qu’il ne sera pas mis bon ordre au désordre migratoire européen. Le gouvernement expulse les Roms à grand renfort médiatique, mais il a signé des accords qui leur permettent de revenir immédiatement sur notre territoire et d’y rester trois mois. Il leur suffit donc de se rendre quatre fois par an dans leur pays pour demeurer les douze mois de l’année chez nous en toute légalité.
Autre enjeu essentiel : la lutte contre les trafiquants de drogue. Depuis la décision de Nicolas Sarkozy de supprimer la “double peine”, la France n’expulse plus les étrangers coupables de délits graves. Pour lutter contre les trafiquants, il faut rétablir cette possibilité !
Enfin, bien sûr, il faut revoir d’urgence la gestion des forces de sécurité publique, dont les effectifs ont encore diminué de 3 000 agents l’année dernière, 10 000 en tout depuis trois ans. Ce n’est pas en vidant les commissariats que l’on rétablira la paix civile dans les quartiers !
Plutôt que de chercher à grand bruit à déchoir de la nationalité française une dizaine de délinquants par an – si tant est que cela soit possible –, que le gouvernement fasse son travail et rétablisse enfin l’ordre républicain partout où sa politique de trompe-l’œil l’a laissé peu à peu compromettre !
Nicolas Dupont-Aignan, député de l’Essonne et président de Debout la République
| |
|
|
|
|
|
|
|
Santé, universités : quand le marché échoue aux Etats-Unis
09/09/2010 21:26
Les libéraux et les néolibéraux affirment que la libéralisation et le marché pourraient être la solution à nos soucis dans presque tous les domaines, y compris la santé, la retraite et l’éducation. Malheureusement pour eux, les Etats-Unis montrent que ce n’est pas le cas.
Quand les universités dérapent
C’est The Economist, guère porté au collectivisme, qui a signé un papier très critique sur les universités étasuniennes, n’hésitant pas à les comparer aux constructeurs automobiles locaux avant leur chute. Pourtant, comme l’hebdomadaire anglais le souligne, ces universités dominent tous les classements internationaux, les étudiants se battent pour y entrer malgré un coût annuel proche de 40 000 dollars sans prendre en compte le logement et toutes les autres dépenses courantes…
Mais le portrait fait dans cet article n’est guère flatteur. Des étudiants qui travaillent de moins en moins (14 heures par semaine au lieu de 24 auparavant), des professeurs qui ne travaillent pas davantage (multipliant les congés sabbatiques et s’entendant tacitement avec les élèves pour ne pas se surcharger mutuellement), des dirigeants qui embauchent une administration pléthorique et font des travaux somptuaires pour le prestige de leur campus : voici les critiques du journal.
En fait, le prix semble être devenu un argument de vente, poussant toujours plus haut les frais d’inscription, dans une espèce de bulle où les frais supplémentaires ne rapportent rien de concret. Pour The Economist, les universités étasuniennes doivent se réveiller rapidement si elles ne veulent pas subir le sort des constructeurs automobiles de Détroit ! Et encore, le papier ne prend pas en compte l’effet très pervers de blocage de l’ascenseur social qu’évoque Paul Krugman.
Quand le système social dérape
Mais la libéralisation s’est également étendue au système de protection sociale, pour le plus grand malheur des Etats-Unis. Le système de retraite par capitalisation a montré toutes ses limites ces dernières années puisque les krachs boursiers et immobiliers ont réduit les retraites de certaines personnes à des niveaux leur imposant de se remettre à travailler, passé 75 ans. Ceci démontre la folie d’un système par capitalisation où les petites pensions varient avec le marché…
Mais ce n’est guère mieux pour la santé. Les Etats-Unis arrivent à la situation paradoxale où leur système, qui coûte au moins 50% de plus que tous les autres systèmes de santé du monde (France incluse) tout en ayant un résultat qualitatif très médiocre (la 37ème place sur le classement mondial de l’OMS). Bref, là encore, la libéralisation et le marché ne sont pas forcément la solution pour l’intérêt général. Les exemples abondent outre-Atlantique de disfonctionnements du marché.
Pour le système de santé, les raisons sont multiples. Le coût extrêmement élevé de la santé a plusieurs sources directement explicables par la libéralisation : l’explosion des frais de commercialisation, la marge bénéficiaire demandée par les actionnaires et l’envolée des coûts que peut provoquer un marché libre, comme l’illustre bien la situation des universités. Mais le pire est que pour la santé, l’efficacité n’est même pas au rendez-vous et 15% de la population en était exclue !
Bien sûr, la nationalisation n’est pas toujours la solution et le secteur public est loin d’être toujours efficace. Mais les libéraux devraient tout de même reconnaître que tel est aussi le cas de leur très cher marché, comme le montre bien la situation des Etats-Unis.
Laurent Pinsolle
| |
|
|
|
|
|
|
|
Absolument débordée
09/09/2010 16:09
Absolument débordée où le paradoxe du fonctionnaire
ou Comment faire les 35 heures en... un mois
de Zoé Shepard
Edition : Albin Michel
Edité le 4 mars 2010
300 pages
Résumé :
Embauchée après huit ans d’études supérieures dans une mairie de province, Zoé Shepard a vite déchanté. Plongée dans un univers où incompétence rime avec flagornerie, ses journées sont rythmées par des réunions où aucune décision n’est jamais prise, de rapports qu’elle doit rédiger en dix jours (quand deux heures suffisent), de pots de bienvenue, de départ, d’anniversaire. Sans oublier les séminaires « de formation », les heures à potiner à la cantine et à la machine à café, les chefs « débordés » par les jeux en ligne et les préoccupantes interrogations de tous sur les destinations de vacances et autres RTT… Chargée de mission dans un service fourre-tout, truqueuse patentée de notes administratives, G.O. pour délégations étrangères et hocheuse de tête en réunions, Zoé Shepard raconte avec un humour mordant ses tribulations de fonctionnaire désespérée dans un univers bien pire que tout ce que vous pouviez imaginer"
L'auteur
Aurélie Boullet avait écrit un pamphlet au vitriol sur les dysfonctionnements de l'administration."Absolument débordée", publié sous le pseudo Zoe Shepard, tirait à boulets rouges sur les fonctionnaires, la fonction publique ainsi que l'administration, avec humour et second degré.
L'affaire
Les fonctionnaires auraient-ils perdu leur sens de l'humour ? Le problème est que plusieurs membres du Conseil Régional bordelais s'étaient reconnus dans les descriptions de Zoe Shepard et c'est ce qui a trahi Aurélie Boullet. Selon Aurélie Boullet, son livre ne visait pas l'administration bordelaise et souhaitait faire une critique général du système administratif français en utilisant le second degré et l'humour. Aurélie Boullet alias Zoe Shepard a donc été condamnée pour avoir manqué à son devoir de réserve et de discrétion. Le conseil de discipline du Conseil Régional s'était prononcé pour une exclusion sans rémunération d'une durée de 2 ans de la fonction publique territoriale. Au final, Aurélie Boullet ne sera exclue que 4 mois.
L'Avis de DLR14ème
Nous nous opposons contre l'ignoble traitement qu'a subit Aurélie Boullet de la part de sa hiérarchie qui est bien plus vaine que la description qu'elle en a faite. En effet, rien dans ce livre ne laisse transpiré que cette fiction se passerait au Conseil Régional d'Aquitaine. Elle même l'a écrit sous un pseudonyme évitant tout rapprochement avec sa carrière. Aussi, la décision de son employeur n'a pas lieu d'être et relève de l'autocratie voir de la tyranie.
| |
|
|
|
|
|
|
|
Un aigle, une dinde et 2 pigeons
09/09/2010 12:25
Il y a du rififi dans le petit monde merveilleux du PS 62… La cause en serait la désignation pour l’instant officieuse de la suppléante de Jean Marie Picque aux prochaines cantonales. Un vrai coup de tonnerre dans le landerneau socialiste. Pensez – donc, avec cette nomination, c’est l’ombre d’un ancien édile qui plane à nouveau dans le nid de coucou socialiste. En effet, il s’agirait d’une des plus ferventes groupies de l’ancien élu héninois qui serait adoubée pour ce poste. La campagne socialiste sera –t’elle orchestrée depuis Gerardmer ? Quelles fautes inavouables, quels dossiers secrets « l’aigle de Gwebwiller » a- t’il tiré de son aile pour influer ainsi sur la direction départementale socialiste ? Qu’a – t’il négocié avec le député du cru pour lui faire accepter cet attelage insolite relevant plus de l’alliance de la carpe et du lapin que de la constitution d’une équipe porteuse de réelles valeurs ? On peut penser également que cette nomination ne laissera pas le microcosme politique héninois sans réaction. A commencer par les membres de l’Alliance Républicaine qui mettait tous leurs espoirs en Brigitte Duquenne qu’ils voyaient comme la candidate légitime pour ce poste. Et quid du projet de constitution d’une section PS héninoise à l’image du duo Alpern/Ferrari qui risque de s’envoler définitivement ! De jolies luttes fratricides en perspectives !
Le comité héninois DLR
Commentaire de Et pan passe moi l éponge ! (09/09/2010 12:47) :
La groupie, me semble t il est très proche des membres de la garde
rapprochée du Président de la cahc.Questions :
Sera t elle candidate à la future section socialiste ?
Ambition légitime du Président pour la députation avec l'espoir de
récupérer les voix de la section ps héninoise ?
Que pense la majorité municipale de cette nomination ?
Est ce que le téléphone rouge va encore sonner entre Mr Alpern et son ami
de 20 ans de Oignies ?
|
Commentaire de vade retro (09/09/2010 14:43) :
Il semblerait que Jean Marie Pique ne veuille plus en être ???
|
Commentaire de vade retro (09/09/2010 14:44) :
|
Commentaire de Manéthon (09/09/2010 14:56) :
Je savais le PS62 manipulateur, sans morale, doté d'un pragmatisme
éhonté...
Mais là, ça dépasse tous ce que je pouvais imaginé !!!
|
Commentaire de Anthéa (09/09/2010 15:14) :
De plus en plus écoeurant ! Il est vraiment tant que le PS lache les rennes
du bassin minier qu'il a contribué à paupériser depuis trop longtemps.
Même les mafieux ont plus d'honneur !
|
Commentaire de Caton l\'ancien (09/09/2010 15:24) :
J'aime le nom "aigle de gwebwiller". Un analogie à l'aigle de
Meaux sans doute j'espère.Trés bonne référence car c'est ainsi
que je vois le personnage !
|
Commentaire de Un autre aigle (09/09/2010 16:37) :
Ce que j'aime c'est ce que disait Napoléon de ce pseudo aigle de
Meaux. Géométrie variable !
|
Commentaire de Plume, plumons plumé (09/09/2010 16:52) :
En tous cas je vois qui c'est encore fait plumer dans l'histoire
!!! Les habitants du bassin minier en général et d'Hénin Beaumont en
particulier.
|
Commentaire de Encore une épine (09/09/2010 16:58) :
Je suis socialiste mais je ne prend plus de carte depuis 10 ans. C'est
dire que j'en ai avalé des couleuvres. Mais là, c'est la goutte
d'eau. J'en suis à me demander si je vais allé aux urnes pour le
prochain scrutin. Ecoeurement complet !
|
Commentaire de Juste une question ! (09/09/2010 17:02) :
J'ai entendu dire que c'était une candidate verte qui aurait dus
etre la seconde de Pique. Y aurait-il une embrouille entre vert et rose !
|
Commentaire de Malin et demi (09/09/2010 17:20) :
Pour ma part j'ai oui dire par le frais gazouillis des indics que
c'est la fille du Maire d'Hénin qui aurait été présentie.
C'est la raison pour laquelle elle se erait cartée au PS depuis peu.
|
Commentaire de Ligne bleue des vosges (09/09/2010 18:17) :
Mais où est tu marionetiste ?
|
Commentaire de Vestale (09/09/2010 21:19) :
Une autre source m'a dit qu'on créerai bientot une section PS sur
Hénin et que c'est la personne présentie pour être co-listière de JM
Pique qui en serait la responsable...Source sure, puisque PS
|
Commentaire de chat noir (09/09/2010 23:01) :
Quel dommage. D Noel attire l'attention de la fédé PS 62 ce matin pour
que son ami P. Ferrari puisse obtenir les commandes d'une nouvelle
section PS héninoise et là, patatra, une section se créera bien suivant les
dires de C Genisson mais avec C Mouy à sa tête. Il a le mauvais oeil cet
homme là...
|
Commentaire de cimares (14/09/2010 16:37) :
La fédération PS cherche, non pas des aigles, mais des chiens habillés qui,
une fois élus, feront tout pour maintenir le système en place.
Ce système qui pratique l'endogamie et qui semble satisfaire la
majorité des citoyens puisqu'ils continuent majoritairement à apporter
leur suffrage.
Or les faits sont là: admirez l'apauvrissement du secteur,
apauvrissement en idées, apauvrissement en biens collectifs, apauvrissement
financier de l'immense majorité des citoyens. Que fait-on pour essayer
de limiter les dégats? on se plaint du comportement de l'Etat!
Mais ne devrait-on pas essayer de balayer devant notre porte ?
Nos futurs édiles ne mériteraient-il pas d'être la représentation de
la population qui souffre et qui souhaite évoluer plûtot que
l'émanation d'un clan dont on constate les turpitudes
quotidiennes ?
|
Commentaire de DLR CC (14/09/2010 20:01) :
Cher Cimarès, vos comentaires toujours aussi lucides nous avez manqué.
Merci de votre retour et n'hésitez pas. Vos commentaires sont des
perles dont on ne peut se passer ! Vous avez le bonjour de notre délégué.
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
Un gouvernement aux abois
08/09/2010 13:02
Faut-il sauver le soldat Woerth ?
Le cas d’Eric Woerth s’est singulièrement compliqué avec son mensonge sur les liens qu’il entretenait avec Patrice de Maistre. Même si l’on peut admettre qu’un député signe sans doute beaucoup de courrier et qu’il pouvait ne pas forcément se souvenir de celle qu’il avait adressée pour soutenir la candidature du gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt à la légion d’honneur, il lui revenait de bien étudier ses archives avant d’affirmer qu’il ne l’avait pas soutenu. Cela lui aurait fait l’économie d’un mensonge qui met légitimement sa parole en question sur l’ensemble du dossier.
La majorité se met toute seule dans des positions impossibles, comme l’illustre bien le remplacement d’Eric Woerth comme trésorier de l’UMP par Dominique Dord. Même si le fait que ce dernier ait travaillé deux ans chez L’Oréal il y a fort longtemps, n’est sans doute qu’un détail insignifiant et ne porte pas à mal, il est plus que maladroit de retenir un candidat qui présente une telle ligne dans son CV dans le contexte actuel, d’autant plus que sa belle-mère habite dans le même immeuble que… Patrice de Maistre. Quelques soient ses qualités, une telle nomination est incompréhensible.
En laissant Eric Woerth en première ligne du dossier des retraites, Nicolas Sarkozy semble ne pas vouloir désavouer son ministre et celui qui fut son trésorier. Il faut dire qu’il est sans doute trop tard pour céder à la pression médiatique. Soit il fallait agir vite pour stopper la polémique, soit il faut tenir pour ne pas se déjuger. Mais s’il venait à le chasser du gouvernement lors du remaniement, il n’y gagnerait sans doute pas grand-chose tout en semblant admettre une grave erreur.
De l’eau dans le vin de la réforme des retraites ?
Le scénario à venir semble écrit d’avance, comme lors de la réforme des régimes spéciaux : le gouvernement va faire des concessions importantes sur des détails trop techniques ou complexes pour que l’opinion en ait pleinement conscience tout en conservant le principe du passage à 62 ans, qu’il ne peut pas abandonner sous peine de perdre toute crédibilité. En effet, s’il avait obtenu l’alignement des durées de cotisation, c’est en compensant largement par des hausses de salaire sur les deux dernières années, le tout en conservant un calcul de la pension sur les six meilleurs mois…
Bref, Nicolas Sarkozy n’est pas le grand réformateur qu’il prétend être. Sa réforme n’est guère radicale puisqu’elle ne doit restaurer l’équilibre qu’en 2018 et reposera sur une contribution publique complémentaire alors que la réforme de 2003 devait régler les problèmes jusqu’en 2020 (avant que la crise ne bouleverse les échéances). Même le passage de 37,5 à 40 ans de cotisations de la réforme Balladur est en un sens plus radical que ce que propose aujourd’hui le gouvernement. En outre, les choix faits (privilégier l’âge de départ à la durée de cotisation) posent un problème de justice.
Il est fort probable que Nicolas Sarkozy obtiendra le passage à 62 ans du départ à la retraite mais il cèdera sans doute pas mal sur d’autres questions importantes pour un syndicat pour obtenir son accord et quelque soit l’équilibre ou même la justice de la réforme, elle passera.
Laurent Pinsolle
| |
|
|
|
|